L'affichage d'informations toujours plus riches, sur les quais et dans les gares, nécessite des infrastructures adaptées. Elles font l'objet d'une maintenance spécifique.
Qu’il s’agisse des informations et services à destination des voyageurs, ou de la communication entre les différents services, les équipements numériques et la transmission de données sont cruciaux pour le bon fonctionnement des lignes. Nous allons nous pencher plus spécifiquement sur les équipement qui servent à vous informer.
Avant de parler de leur maintenance, un rappel des différents affichage et de leur fonctionnement sera sans doute bienvenu.
Il existe 4 principaux types d’affichages :
- Le PIGD (Panneau d’Information Général des Départs), qui liste les gares par ordre alphabétique en indiquant pour chacune d’elles l’heure et la voie du prochain départ ;
- Le tableau d’accès, situé dans les halls et à proximité des accès aux voies, qui indique les prochains trains toutes voies confondues ou sur une voie donnée.
- Le tableau de voie, qui indique les prochains trains desservant une voie donnée, en donnant de plus amples informations sur le prochain qui doit arriver.
- Le tableau de desserte, qui liste notamment les gares desservies et la composition (court/long) du prochain train à desservir une voie donnée.
En situation normale, l’affichage des trains se fait automatiquement, sans que les agents qui en ont la charge n’aient à intervenir. Le plan de transport théorique a été préalablement chargé dans leur logiciel d’administration, et lorsque le train franchit des balises spécifiques disposées sur les voies, cela déclenche les mises à jour des temps d’attente et de la mention « À l’approche », par exemple.
En revanche, lors d’incidents inopinés importants ou d’interruptions, le gestionnaire du plan de transport est confronté à des modifications de desserte, des changements de voie ou à des suppressions. Il faut alors modifier les affichages « en direct », au cas par cas.
Des gares équipées de la fibre optique
Toutes ces informations doivent être relayées en temps réel vers les écrans, soit depuis les balises, soit depuis le Centre Opérationnel Transilien où travaille le gestionnaire du plan de transport. C’est pourquoi depuis plusieurs années, toutes les gares sont équipées de la fibre optique.
Le fibrage, c’est l’arrivée de la fibre optique dans nos gares. Techniquement, la fibre optique est un fil de verre ou de plastique, extrêmement fin, qui permet de transporter de grandes quantités de données numériques, très rapidement et sur de longues distances. Concrètement, pour les écrans en gare, c’est ce débit plus dense qui permet d’afficher une information enrichie.
Les équipes télécoms
De nombreuses équipes sont donc chargées de maintenir en bon état ce réseau et ces équipements. Comme pour la maintenance des voies, leurs missions se répartissent en trois types :
- Surveillance : des tournées sont organisées pour vérifier le bon fonctionnement des installations.
- Maintenance : des opérations de maintenance programmée peuvent concerner par exemple l’alimentation des écrans en gare.
- Travaux : lorsqu’un équipement est en dérangement, une équipe intervient pour le remettre en état de fonctionnement.
Au-delà des équipements d’information voyageurs, ces équipes sont chargées de la maintenance du réseau, des postes opérateurs, de la téléphonie ferroviaire. Leur périmètre comporte aussi la radio, qui permet de communiquer à l’intérieur des gares et entre les gares et les trains.
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